Culture et consommation du coqueret du Pérou ou physalis


Culture et consommation du coqueret du Pérou ou groseille du cap ou physalis.

26 septembre 2013 |   Auteur: Jardin Jenny 

Vous ne savez peut être pas de quoi je veux parler et pourtant je suis persuadée que vous connaissez le fruit du coqueret du Pérou. En effet il sert de décoration des plats dans de très nombreux restaurants.
Je n’ai pas cultivé cette plante depuis quelques années par manque de place dans ma serre.
Comme cette année j’ai une deuxième serre (qui est aussi plus grande) j’ai cultivé plusieurs plants de coqueret du Pérou.

Le coqueret du Pérou c’est quoi ?

Le nom latin c’est Physalis peruviana, il s’agit d’une solanée, c’est donc une plante de la même famille que la pomme de terre ou les tomates.
Elle a plusieurs noms : coqueret du Pérou, cerise de terre, groseille du cap, physalis
Le nom physalis viendrait du grec phusalis, qui veut dire vessie, en raison de sa forme.
En anglais on parle de groundcherries, de cape gooseberry, Peruvian Ground Cherry ou encore goldenberries.
Le mot cap en français ou cape en anglais proviendrait du fait que ce fruit est populaire en Afrique du sud.




Culture du physalis.

physalis Voici un fruit de physalis encore vert

J’ai toujours cultivé cette plante en serre. Il est possible, je pense, de la cultiver en pleine terre mais je n’ai jamais essayé !
Dans les régions chaudes le physalis est une plante pérenne (vivace), en France cette plante est cultivée comme plante annuelle parce qu’elle craint le froid d’une part mais aussi parce que sa culture à partir de semis est très, très facile.
Cette année, comme je n’avais plus cultivé cette « groseille du cap » depuis quelques années, j’ai dû acheter mes graines.

Mais à l’automne je garderai  les graines de quelques fruits pour avoir des graines pour l’année prochaine. J’utiliserai   la même technique de fermentation que  pour les graines de tomates.

J’ai semé dans des alvéoles début avril, comme je le fais pour de nombreuses plantes et en particulier pour les plantes aromatiques.
J’ai ensuite transplanté les plants dans des godets plus grands puis, enfin, j’ai installé les plants bien démarrés dans ma serre (à la même date que les tomates).
La culture est très facile. . J’ai préparé le trou de transplantation avec un peu de compost et quelques feuilles de consoude hachées. Pour ceux qui ne le sauraient pas la consoude favorise la floraison et la fructification. Je pense qu’il ne faut pas, dans le cas présent, utiliser des orties ni de purin d’ortie. En effet si vous apportez trop d’azote vous aurez trop de feuillage et pas assez de fruit.
Tout au long de la végétation mes physalis ont encore bénéficié du purin de consoude quand j’en mettais aux tomates. Par contre je pense que ce n’était pas obligatoire.
Je n’ai réalisé aucun traitement car les plants n’ont pas été malades du tout.

Je n’ai pas, non plus, tuteuré,  je vois que certaines branches sont très longues  et traînent un peu par terre mais je ne crois pas que cela pose problème.

coqueret du pérou Je déguste ces fruits, directement dans ma serre, comme des bonbons, j’en fais des confitures ou des desserts

Consommation des fruits du coqueret du Pérou.

La récolte a démarré doucement vers la fin août et devrait se poursuivre au moins jusqu’en décembre et peut être même  après s’il ne gèle pas sous serre.   Ce serait sympa d’en récolter à Noël.

Les fruits sont très décoratifs dans un bol et délicieux à manger nature.  Je les mange comme des bonbons quand je suis dans la serre. Il faut les laisser  bien mûrir avant de les cueillir.  J’attends que les feuilles qui les entourent soient sèches et les fruits bien oranges.

Autour de noël, pour les repas festifs, je fais fondre du chocolat noir et je « baigne » les fruits dans le chocolat fondu. Ensuite  je suspends les fruits enrobés de chocolat avec des pinces à linge sur un fil (jusqu’à ce que le chocolat soit dur).  Ces fruits enrobés sont sympas servis avec le café après un repas entre amis.

Je les utilise parfois (pas très souvent) pour décorer de bons plats.
Pour le moment je n’ai pas encore réalisé de confiture de « groseilles du cap » mais cela va venir. Dès que la récolte sera plus abondante (ça vient) et que je ne pourrais pas tout manger « nature ». Je suis d’autant plus motivée par la préparation de la confiture de groseilles du cap que c’est la confiture préférée de mon père.

Les vertus médicinales du physalis.

Je n’ai pas encore bien étudié ces vertus que l’on dit très nombreuses. Ce qui est certain c’est que les fruits contiennent en quantité des vitamines A, B et C.

cerise de terre Les fruits du physalis enrobés de chocolat, c’est vraiment extra!






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