Mon légume préféré : Le coco paimpolais
Cet article est écrit dans le cadre du carnaval d’articles organisé par mon blog jardin. J’ai souhaité que chacun puisse présenter sa passion même ceux qui ne possèdent pas de site. J’ai donc reçu cet article de Claude de Lézardrieux (22740). Je le remercie vivement pour sa participation.
J’habite dans la région historique et « légale » du coco paimpolais mais ce légume peut se cultiver, je pense, dans toute la France.
Semis et culture du coco paimpolais.
Faites un super cassoulet avec des cocos paimpolais maison
Je sème en général ce haricot de la mi-mai jusqu’à fin juin. Les producteurs « professionnels » étalent en général un peu plus cette culture mais pour ma part je ne veux pas prendre de risque de gelées tardives (semis avant mi-mai) ou de gelées précoces (gel de début d’automne avant la fin de la cueillette).
Je réalise le semis en poquets pour faciliter le binage.
J’utilise les graines que j’ai récoltées l’année précédente parce que cela ne coûte rien mais aussi parce qu’il n’est pas très facile d’en trouver dans les commerces !
Tous les ans je paille les cocos pour que les plantes bénéficient de l’humidité. Il ne faut pas, en effet, oublier que le coco a toute sa période de végétation en été. Comme je n’arrose pas (c’est trop de travail), il vaut mieux que la plante ait accès à l’eau dont elle a besoin.
En règle générale je n’apporte aucun engrais à cette culture. Le coco, comme tous les haricots, a un besoin faible en azote et en phosphore. Les besoins en potasse sont un peu supérieurs. Je lui apporte donc parfois des feuilles de consoude broyées finement à la plantation et il m’arrive de faire 2 ou 3 épandages de purin de consoude. Je crois avoir remarqué que le purin de consoude permettait d’avoir plus de gousses et plus de grains par gousse ; mais c’est peut-être seulement une impression !
Maladies du coco :
Pour le moment, je n’ai jamais eu de maladie sur cette culture mais il est vrai que, comme pour toutes les légumineuses, je fais attention à la rotation (je ne ressème pas des cocos au même endroit avant 5 ans). Je ne réalise donc aucun traitement !
Récolte du coco paimpolais :
Je récolte le coco de 3 à 4 mois après son semi c’est-à-dire, pour faire simple, en septembre et octobre après la rentrée scolaire.
Le rendement peut varier d’une année sur l’autre. En général je compte un rendement en gousses non écossées d’environ 1kg par mètre carré de culture (ce qui correspond à 10 tonnes par hectare)
Consommation du coco paimpolais :
Le coco peut se cuisiner de plusieurs façons bien sûr. Pour ma part je l’aime beaucoup en cassoulet ou pour accompagner un navarin d’agneau ou avec des saucisses (en général fumées).
Conservation des cocos paimpolais :
Une fois écossés les cocos paimpolais se conservent très bien au congélateur. Pour ma part je n’en manque jamais même pour cuisiner l’agneau pascal.
J’en avais planté une année et la récolte avait été très abondante! J’aime beaucoup ce légumes et je les adore cuisinés avec des saucisses, de la tomate et des oignons. En salade avec des oignons verts et de l’échalote c’est hyper bon aussi. J’ai comme une grosse envie de cuisine tout d’un coup!!!LOL
Super Article.
bisous
Bonjour Gateau gaga et merci pour le commentaire (très rapide).
Pour moi le coco paimpolais est un légume qui se cultive tous les ans et se consomme avec modération mais toute l’année. C’est vraiment un des légumes qui ne perd pas du tout sa saveur en congélation.
J’attends ta participation à ce carnaval d’articles.
Que vas tu nous proposer comme recette de gâteau par exemple?
Cordialement,
Jenny
Bonjour
Mon mari recherche des graines de coco de paimpol mais sans succès. Nous avons été en vacances à paimpol mais nous n’en avons pas trouvé non plus.
Pouvez-vous nous dire où l’on peut s’en procurer ou pouvons nous utiliser des cocos achetés dans le commerce pour manger.
Merci de votre aide,
Marilyne
Bonjour
Je viens de preparer des cocos je voudrai en garder pour des semis comment dois je les conserver
merci de votre réponse